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01. Sonata a tre in re maggiore I. Allegro-Presto
02. Sonata a tre in re maggiore II. Adagio
03. Sonata a tre in re maggiore III. Vivace
04. Ciaccona, Op. 23
05. Ciaccona, Op. 2, No. 12
06. Sonata a tre in sol minore I. Allegro
07. Sonata a tre in sol minore II. Adagio
08. Sonata a tre in sol minore III. Presto
09. Sonata a tre in sol minore IV. Grave
10. Sonata a tre in sol minore V. Allegro
11. Sonata a tre, Op. 3, No. 5 I. Grave
12. Sonata a tre, Op. 3, No. 5 II. Allegro
13. Sonata a tre, Op. 3, No. 5 III. Largo
14. Sonata a tre, Op. 3, No. 5 IV. Allegro
15. Ricercare
16. Sonata in re I. Allegro
17. Sonata in re II. Largo
18. Sonata in re Sonata in re III. Allegro
19. Balletto, Op. 1, No. 4 I. Allegro
20. Balletto, Op. 1, No. 4 II. Giga. Allegro
21. Balletto
22. Sonata a tre, Op. 3, No. 11 I. Grave
23. Sonata a tre, Op. 3, No. 11 II. Presto
24. Sonata a tre, Op. 3, No. 11 III. Adagio
25. Sonata a tre, Op. 3, No. 11 IV. Allegro
26. Sonata a tre in do I. Allegro
27. Sonata a tre in do II. Adagio
28. Sonata a tre in do III. Allegro
Le Corelli Bolognese n’est pas une hypothétique variété de pates (les Corellini ?) mitonnées aux tomates, aux oignons et au b?uf, mais une référence aux années que passa le compositeur Archangelo Corelli en cette bonne ville de Bologne entre 1666 et 1671, autrement dit ses années formatrices auprès de l’Accademia Filarmonica. ? On dit ? que Giovanni Battista Bassani fut l’un de ses professeurs vrai ou pas, le présent album propose une de ses sonates en premier ouvrage, en guise de référence si l’on veut. Giovanni Bononcini, par contre, ne fut pas son professeur – il est plus bien jeune que Corelli ! – ni même un condisciple, mais il enseigna lui-même à la célèbre académie à partir de 1686, dès l’age de 16 ans, une belle prouesse la deuxième ?uvre est de lui. Suit une sonate du pivot de l’album, le génial Corelli lui-même. Le relais est ensuite passé à Giuseppe Torelli, qui fut lui aussi professeur à l’Accademia, puis à Domenico Gabrielli qui fut carrément Président de la digne institution pendant quelques temps, toujours pendant ces années 1680. Le programme s’achève par un retour à Corelli puis, petit pied-de-nez à la musicologie, avec une sonate anonyme sans doute de la même période. Tous ces petits bijoux nous sont servis par l’ensemble Musica Antiqua Latina, basé à Rome et dont l’ambition est d’explorer le répertoire baroque italien.